03 avril 2020

La nature reprend ses droits


Dans un monde utopique, l'humanité serait solidaire, la paix régnerait et la nature serait respectée.

Aujourd'hui, sans même parler de l'atrocité de la guerre, la nature est perturbée.
Les déchets plastique l'envahissent, l'air est pollué et la disparition des espèces ne cesse de s'accroitre.

Or, chacun de nous rêve d'une société où il ferait bon vivre. Depuis que la malédiction du Covid-19 s'est abattue sur la planète et que la moitié de la population est à présent confinée, certaines perspectives se dégagent, notamment chez les animaux.

A Venise, les canaux assainis ont vu la navigation touristique remplacée par les dauphins.
A Paris, des canards déambulent tranquillement dans les rues, tout comme les sangliers à Barcelone, ou encore un puma à Santiago du Chili,
Dans les forêts, les cervidés montrent sereinement leurs bois et les femelles, qui mettent bas en cette saison, élèvent paisiblement leurs petits.

Les pangolins sont moins braconnés car ils sont suspectés de transmettre le virus, tout comme les chauves-souris, les serpents, les civettes et les salamandres.

Le gazouillis des oiseaux s'entend plus facilement, non seulement parce qu'il y a moins de bruit, mais parce que c'est le bruit lui-même qui fait taire les oiseaux en les effrayant.

Par ailleurs, le confinement a mis fin avec un peu d’avance à la saison de la chasse, à l'exception de quelques régions (cliquer ici pour lire la pétition), et les crapauds subissent moins de perte dû à la baisse du trafic routier.
D'autres part, comme les pelouses se sont pas tondues, les fleurs poussent et procurent du pollen aux insectes.
Mais attention à la sortie du confinement. 
Les animaux, habitués à l'absence des humains dans leurs écosystèmes, risquent d'être déboussolés par leur retour.
Le répit, de courte durée, aura au moins fait réfléchir sur les nouveaux comportements à adopter pour continuer à profiter de la nature.

Une occasion de repartir du bon pied ?


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