06 novembre 2024

Environnement et conflits armés

 

Lawrence Anthony à Bagdad en 2003

Les dégâts causés à l'environnement en temps de conflit armé perturbent les écosystèmes et compromettent les ressources naturelles longtemps après la fin des hostilités.

Ils ont aussi des effets qui s'étendent et se prolongent bien au-delà des limites des territoires nationaux avec ses conséquences pour les générations futures. 

C'est ce que Lawrence Anthony, le fondateur de LAEO, appelait géocide : la mort de la Terre elle-même.

Voilà pourquoi les Nations Unies ont décrété, en 2001, une Journée internationale pour la prévention de l'exploitation de l'environnement en temps de guerre et de conflit armé car, si les civils ont droit à la protection de l'armée, l'environnement est relégué au second plan, voire totalement oublié.

Rappel historique

En 2003, lorsque Lawrence Anthony apprend que la ville de Bagdad est bombardée, il sait qu'il doit partir sauver les animaux du plus grand zoo du Moyen-Orient.

"Je ne connaissais rien à l'Irak, ni à la politique de la guerre, mais je savais que, dans tout conflit humain, les animaux souffrent horriblement. Incapables de fuir, de se défendre ou de se nourrir, ils agonisent de soif et de faim, enfermés dans leur cage", écrit-il dans son livre L'Arche de Babylone, l'incroyable sauvetage du zoo de Bagdad en se remémorant la mort des animaux du zoo pendant la guerre, au Koweit, au Kosovo ou encore en Afghanistan.

 Six semaines plus tard, après avoir réussi l'exploit de sauver les derniers animaux encore en vie et permis aux Irakiens et aux Américains de s'unir au nom du respect des animaux, Lawrence repart l'esprit tranquille, le zoo ayant été repris en main par les Irakiens en qui il avait confiance.

De retour en Afrique du Sud, il comprend qu'il doit aller plus loin pour contrer "la relation presque suicidaire de l'humanité avec la nature" et décide d'agir sur le long terme. Il fonde "The Earth Organization", une association de protection de l'environnement afin de favoriser les comportements éthiques envers la planète.

Il contacte les Nations Unies pour leur proposer une résolution afin de protéger l'environnement en zones de conflit, mais celle-ci doit être soutenue par une pétition (toujours en cours). En 2014, LAEO France signe la Charte de Bruxelles pour demander la création d'un tribunal international de conscience des crimes relatifs à la nature. Depuis plus de 20 ans, l'association a rejoint la coalition d'End Ecocide on Earth, un mouvement citoyen international, créé pour mener à bien une initiative citoyenne européenne (ICE) appelant le Parlement européen à reconnaître le crime d'écocide.

Pour LAEO France, le 6 novembre est devenue une journée qui célèbre non seulement la volonté de l'ONU à protéger les ressources naturelles en période de conflit, mais également les efforts de Lawrence Anthony pour créer une Agence internationale pour l'environnement "chargée d'assurer la survie de toutes les formes de vie dans tous les biotopes". Une journée toujours d'actualité dans les pays comme l'Ukraine, Israël ou le Soudan, et ceux où les conflits meurtriers restent dans l'ombre. 

Pour soutenir l'association de Lawrence Anthony, cliquer sur HelloAsso.
Pour consulter nos autres blogs, cliquer sur LAEO Animal, LAEO Europe et Défense d'éléphants,

Article de Noëlle Saugout-Septier
Fondatrice de LAEO France
Membre des JNE

13 octobre 2024

Océan et zones mortes

 


Les zones mortes

Ou comment restaurer les écosystèmes marins


Dans l’océan, les zones mortes sont des endroits rendus toxiques par les produits chimiques. Dotées d’une faible concentration en oxygène, la vie ne peut pas s’y développer. Plus de 400 zones mortes (245 000 kilomètres carrés) existent à ce jour dans l’océan. Elles étaient 150 en 2003 (source ONU).

Si certaines d’entre elles sont causées par des processus naturels, des rapports montrent que, depuis les années 1970, les activités humaines sont la principale source de leur propagation. Certaines sont temporaires, d'autres sont durables. Elles ne disparaîtront que si la cause est enrayée, mais les dommages causés aux écosystèmes marins sont souvent irréversibles.

À mesure que les connaissances scientifiques évoluent, nous savons comment mieux protéger nos océans et prévenir ces épidémies toxiques.

Carte des zones mortes dans le monde


Causes et conséquences des zones mortes

D’après Françoise Gaill, vice-présidente de la plateforme Océan et climat et conseillère scientifique à l'Institut écologie et environnement (InEE) du CNRS, l’eutrophisation (apport de matières organiques causé entre autres par les produits agricoles entraînant un accroissement du plancton jusqu’à épuiser l’oxygène) n’est pas la seule cause : le réchauffement climatique joue aussi un rôle car il provoque une élévation de la température de l’eau de mer, et l’oxygène se dissout moins bien dans une eau chaude. Ces zones mortes vont donc s’accroître si on ne fait rien pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et limiter le réchauffement climatique à 1,5 ou 2 degrés Celsius maximum.

Le manque d’oxygénation de l’eau a un impact sur la biodiversité marine car les poissons se retrouvent en situation d’hypoxie (manque d'oxygène). Ils migrent alors vers d’autres espaces, ce qui affecte l’écosystème et la biodiversité locale. Les crustacés qui ne peuvent pas fuir rapidement peuvent périr. N'étant pas aussi dépendants à l’oxygène que les animaux, les végétaux sont moins concernés par ce phénomène (source France24).


Les solutions d’Écologie Coopérative

« Nous sommes tous responsables de notre famille, de nos amis et de notre travail, mais la vie ne se résume pas qu’à ça. Nous devons remettre la nature au centre de notre existence et comprendre que cela n’est pas un idéal noble, mais un élément essentiel à notre vie. » Dr Lawrence Anthony, fondateur de LAEO.

Consciemment ou non, chaque être vivant essaie de se préserver et d’améliorer ses conditions de vie afin de perdurer. Comme aucun individu ou espèce ne peut survivre sans la coopération d’autres individus ou espèces, mieux nous protégerons la planète, meilleur sera notre potentiel de survie. C'est ce que nous appelons « l’écologie coopérative™ ».

Il s’agit d’un phénomène naturel : si les animaux, les plantes et tout ce qui nous entoure sont en bonne santé, nous ne nous en porterons que mieux. Lorsqu’un impact négatif affecte notre environnement, il est important de comprendre la situation pour agir. C'est la raison pour laquelle nous souhaitons sensibiliser à l'un des problèmes les plus dévastateurs affectant la biodiversité marine à l'heure actuelle : les rejets de produits agricoles dans l’océan et le réchauffement climatique qui créent de vastes zones où la vie n’existe plus.

Il existe de nombreuses façons d’enrayer ces fléaux. Au-delà des actions juridiques pour la limitation du réchauffement climatique, nous pouvons adopter certains comportements qui peuvent contribuer à protéger la vie marine :

Éliminez correctement les déchets, petits et grands ;

Utilisez des produits de nettoyage issus de la chimie verte pour éviter la consommation de substances toxiques ;

En cas d’élimination inappropriée de produits toxiques, prévenez les autorités qui s’en occuperont conformément aux réglementations environnementales ;

Encouragez les pratiques agricoles durables comme l’agriculture régénératrice pour réduire les rejets de substances chimiques dans les milieux aquatiques, susceptibles de dégrader la qualité des eaux ;

Refusez l’artificialisation incontrôlée des côtes : les rivages naturels favorisent le développement de la biodiversité ;

Choisissez la phytoépuration pour le traitement individuel ou collectif des eaux usées ;

– Devenez ambassadeur d’Écologie Coopérative (cliquer ici).



L'ambassadeur d’Écologie Coopérative

Un ambassadeur d’Écologie Coopérative est une personne qui donne le bon exemple en appliquant les principes d’écologie coopérative dans sa propre vie et qui explique ce concept aux autres en les encourageant à les appliquer. Le meilleur moyen de faire comprendre une idée est de donner soi-même le bon exemple.

En devenant ambassadeur d’Écologie Coopérative, vous rejoignez une équipe gagnante qui œuvre pour la sauvegarde de l’environnement et pour un avenir durable.

Soutenez LAEO en adhérant à l'association ou en devenant bénévole (contactez-nous via notre page Facebook).


 



12 octobre 2024

Pollution plastique

 


LE PLASTIQUE

Ou comment utiliser cette précieuse ressource sans polluer la planète


Le plastique a été inventé par Alexander Parkes en 1862. Cette découverte est à la base de l'industrie plastique moderne. Le processus de fabrication a été amélioré au fil des ans, notamment après la Seconde Guerre mondiale, après l’invention du polyéthylène, du polystyrène et du nylon qui remplaçait le métal.

Au fur et à mesure que le plastique a été raffiné, il a apporté d'énormes avantages économiques. Incassable, le plastique s’est imposé car il était bon marché, moins cher à fabriquer que les objets en métal et il facilitait la vie. 

Il fait à présent partie intégrante de quasiment tous les objets que nous utilisons : voitures, machines, meubles, tapis, vêtements, téléphones portables, ordinateurs, etc. Par conséquent, un volume incroyable de plastique est fabriqué dans le monde entier. Son abondance l’a dévalué et il est devenu un produit jetable. Par conséquent, les déchets plastiques se sont rapidement accumulés et il n’a pas fallu longtemps pour se rendre compte du problème qu'il posait car il n'est pas biodégradable.  

Comme il ne se décompose pas, notre planète est désormais inondée de ces déchets. De plus, à mesure que le plastique vieillit, une partie de son contenu chimique toxique est libérée dans l’environnement. Le plastique nuit à toutes les formes de vie, mais continue de s’accumuler sans que le problème ne soit encore maîtrisé.

 

Comment le plastique affecte-t-il nos océans ?


Bien que les océans couvrent plus des deux tiers de la surface de la Terre, ils sont extrêmement vulnérables face aux activités humaines, telles que la surpêche, la pollution des égouts et le déversement de déchets.

En 1997, le capitaine Charles Moore a découvert ce que l'on appelle aujourd'hui le sixième continent, une zone océanique de 3,5 millions de km² (six fois la France) recouverte de déchets plastiques située entre Hawaï et la Californie. Elle contient environ 80 000 tonnes de plastique et de déchets : filets de pêche, chaussures, bouteilles en plastique, brosses à dents, briquets et bien plus encore.

Chaque année, 1,15 à 2,41 millions de tonnes de déchets plastiques (dont 46 % de filets de pêche) sont deversés dans l’océan par les rivières, surtout en période de fortes pluies. Une fois dans l'océan, une grande partie du plastique finit dans les gyres océaniques.

Les gyres sont de grands courants circulant dans les océans ; ils sont créés et influencés par le vent, la rotation de la Terre, la gravité et l'attraction de la lune. L'effet tourbillonnant du gyre déplace la pollution plastique vers son centre. Il existe cinq gyres océaniques notables : celui de l'océan Indien, de l'Atlantique Nord, du Pacifique Nord, de l'Atlantique Sud et du Pacifique Sud.


Le plastique et la vie marine


La plupart des gros morceaux de plastique restent dans 5 à 10 mètres d
e profondeur. Au fil du temps, cependant, le plastique se brise en morceaux de plus en plus petits sous l’effet des rayons de soleil, des vagues et de la température de l’océan. Ces petits morceaux de plastique, appelés microplastiques, se propagent dans la mer et finissent au fond de l’océan. 

Le microplastique ressemble au plancton et, de ce fait, est avalé par les poissons et les baleines. En flottant à la surface de l’eau, les sacs en plastique sont pris pour des méduses par leurs prédateurs naturels, tels que les oiseaux, les tortues et les phoques. Non digestible, il peut être nocif car les animaux ne peuvent pas l’éliminer. Leur système digestif cesse de fonctionner et ils finissent par mourir de faim. 

On estime qu'un million d'oiseaux de mer et 100 000 dauphins, baleines, phoques et autres animaux marins meurent chaque année après avoir absorbé des objets en plastique qu'ils avaient confondus avec de la nourriture. Ces animaux sont souvent retrouvés en décomposition sur les plages, et le plastique qu'ils ont ingéré est alors découvert dans leur système digestif. Les tortues de mer se déplaçant dans ces plaques de déchets ingèrent jusqu'à 74 % de plastiques marins en guise de nourriture. Les oiseaux marins, comme les albatros, ont le même problème, et de nombreux bébés albatros meurent prématurément à cause d'un régime alimentaire à base de plastique.


Comment les déchets océaniques nous affectent-ils ?


Le plastique contient des produits chimiques toxiques. Lorsque les poissons et autres animaux ingurgitent cette matière, les produits chimiques sont libérés dans le tissu biologique des poissons. Lorsque ceux-ci sont mangés par de plus gros, ces produits chimiques s'accumulent dans l’espèce suivante, en amont de la chaîne alimentaire, et au momentils se retrouvent dans notre assiette, la teneur en plastique et en produits chimiques peut être assez élevée et nous ingérons à notre tour ces microplastiques.

Certains produits chimiques contenus dans les plastiques sont connus pour être très nocifs. En voici quelques exemples :

Il a été démontré que l’une de ces toxines, le bisphénol A, interfère avec le système reproducteur des animaux, tout comme celui des humains.

– Le monomère de styrène est un autre produit chimique présent dans le plastique. Il est susceptible d’être cancérigène.

D’autres produits chimiques présents dans le plastique peuvent également provoquer le cancer, ainsi que des malformations congénitales, une altération de l’immunité, des dérèglements endocriniens et d’autres maladies.

Les océans sont de loin le plus grand puits de carbone de la planète, absorbant environ 30% du dioxyde de carbone et 93% de tous les gaz à effet de serre. Ils sont notre plus grande ressource en eau et ils fournissent la plus grande source de protéines pour de nombreuses espèces.

Malheureusement, l’impact des activités humaines pollue les océans et cette pollution affecte la vie marine, la faune et les êtres humains.

Il est urgent de prendre vraiment conscience de notre impact environnemental. Si nous modifions certaines habitudes, nous pouvons endiguer la marée de déchets plastiques qui se déverse dans nos océans.


Les solutions d’Écologie Coopérative


« Nous sommes tous responsables de notre famille, de nos amis et de notre travail mais la vie ne se résume pas qu’à ça. Nous devons remettre la nature au centre de notre existence et comprendre que cela n’est pas un idéal noble, mais un élément essentiel à notre vie. » - Dr Lawrence Anthony

Consciemment ou pas, chaque être vivant essaie de se préserver et d’améliorer ses conditions de vie afin de perdurer. Comme aucun individu ou espèce ne peut survivre sans la coopération d’autres individus ou espèces, la protection de l’environnement favorise notre propre potentiel. C’est ce que nous appelons « écologie coopérative™ ».

Il s’agit d’un phénomène naturel : si les animaux, les plantes et tout ce qui nous entoure sont en bonne santé, notre existence s’améliorera en conséquence.

Lorsqu’un impact négatif affecte notre environnement, il est important de comprendre ce qui se passe pour agir. C’est la raison pour laquelle nous souhaitons sensibiliser à l’un des problèmes majeur affectant les écosystèmes. Il ne s’agit cependant pas d’une fatalité. En changeant quelques habitudes, nous pouvons réduire notre dépendance au plastique, telles que :

Refuser le plastique à usage unique, comme les pailles, les sacs d’épicerie, etc. et recycler les plastiques selon leur type ;

Ramasser les déchets plastiques qui traînent pour les mettre à la poubelle ;

Recycler les articles en plastique non utilisés ;

Acheter des produits sans emballage plastique et choisir des produits fabriqués à partir de plastiques recyclé, biosourcé ou biodégradable ;

Soutenir les efforts novateurs des entreprises visant à réutiliser, recycler et réduire les plastiques afin de résoudre le problème des déchets plastiques ;

Enseigner aux enfants comment utiliser et éliminer les déchets plastiques de façon responsable ;

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L'ambassadeur d’Écologie Coopérative

Un ambassadeur d’Écologie Coopérative est une personne qui donne le bon exemple en appliquant les principes d’écologie coopérative dans sa propre vie et qui présente ce concept aux autres en les encourageant à les appliquer et à en apprendre davantage.

Le meilleur moyen de faire comprendre une idée est de donner soi-même le bon exemple.

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23 septembre 2024

Agriculture et élevage intensif


Déserts verts

En observant les zones agricoles, on pourrait croire que les champs sont des environnements naturels. Rien n'est plus faux : les collines vallonnées de blé, de canne à sucre, de maïs, de soja, etc., ne sont en réalité que des déserts verts. Il n’existe pas de biodiversité dans ces monocultures. Par ailleurs, l’agriculture industrielle est néfaste pour l'environnement, tant pour les plantes que pour les animaux car elle décime un grand nombre d’organismes, d’insectes, de plantes et d’animaux sauvages à cause des produits phytosanitaires.

Même dans les forêts abritant une espèce d’arbres dominante, on trouve une grande variété de plantes, d'animaux, d'insectes et de micro-organismes. Comme 20 à 33 % de l’agriculture sert à alimenter le bétail, l’élevage a donc un impact massif sur les écosystèmes, d’autant plus que la production industrielle de la viande et des produits laitiers utilise un tiers de l’eau douce disponible sur Terre, affectant ainsi les systèmes hydriques mondiaux (source BEEF). En effet, l’eau est utilisée pour les cultures destinées à l’alimentation des animaux et pour abreuver le bétail, sans oublier l’élimination des déjections animales dans les installations agricoles qui nécessite de grandes quantités d’eau. Il faut également savoir que les produits laitiers nécessitent 12 fois plus de terres par unité produite que le lait d’avoine, et utilisent 23 fois plus d’eau douce que le lait de soja. Selon le WWF, près de 545 litres d’eau sont nécessaires pour produire un peu plus de 1 litre de lait de vache aux États-Unis, et il faut environ 2 500 litres d’eau pour produire un hamburger dans le cadre de pratiques agricoles conventionnelles. 


Terre et déchets

L’élevage industriel produit 27 tonnes de déjection à la minute, juste aux États-Unis. Ces déjections sont souvent utilisées pour fertiliser les champs. Or la quantité de fumier étant parfois supérieure à ce que les champs ou les plantes sont capables d’absorber, le ruissellement de fortes quantités d’éléments nutritifs vers les cours d’eau, les rivières et les lacs attenants a des effets néfastes sur la qualité de l’eau et sur l’ensemble de l’écosystème environnemental. Or ces nutriments stimulent la prolifération d’algues, ce qui nuit à la vie humaine (source OFA). Lorsque le fumier se décompose, il libère des gaz tels que le méthane et l’oxyde nitrique, ainsi que de l’ammoniac. Tous ces gaz sont nocifs à forte concentration.

Si les océans et les forêts tropicales  constituent des puits de carbone et stabilisent le climat planétaire, ils sont également connus pour leur grande biodiversité qui abrite des espèces que l'on ne trouve nulle part ailleurs. La destruction de la forêt tropicale pose un problème depuis de nombreuses années et, rien qu’en 2022, nous avons perdu l’équivalent d’un terrain de football toutes les cinq secondes (source Sciences et Avenir).

La consommation croissante de viande et de produits laitiers crée une demande accrue de pâturages. Avec les méthodes agricoles utilisées dans l'agriculture industrielle, le besoin en terres ne s'arrêtent jamais. Actuellement, 90 % de la déforestation mondiale est liée à l'expansion agricole, dont 50 % destinés aux cultures et 38 % à l'élevage. Les 12 % restants sont utilisés pour le développement urbain, les infrastructures et autres (source Food and Agriculture Organization). En raison de la destruction des zones naturelles et du défrichement des forêts tropicales, des espèces animales, insectes compris, disparaissent chaque jour.

Pratiques agricoles durables

Cela nous montre bien que les méthodes agricoles actuelles ne sont pas adaptées au problème auquel nous faisons face. Heureusement, il en existe d’autres qui sont durables et qui peuvent être facilement mises en œuvre avec un effet positif sur la rentabilité de l'agriculteur.

Les méthodes les plus importantes sont :

la compréhension du réseau alimentaire du sol afin de le restaurer, l’améliorer et le préserver grâce à l'application de fertilisants naturels et l'utilisation de méthodes agricoles régénératrices telles que l'agriculture sans labour. Cela favorise la biodiversité du sol, améliore ses fonctions, augmente la résistance aux maladies et aux ravageurs, réduit les herbes indésirables et, dans la plupart des cas, rend inutile l'utilisation d'engrais chimiques, de pesticides et de produits phytosanitaires.

– la permaculture (agriculture permanente) est une pratique agricole imitant la nature. Elle nécessite une agriculture mixte avec des arbres fruitiers et des légumes plantés en couches qui réduit l'utilisation en eau. Elle utilise des remèdes naturels à base de plantes pour éloigner les ravageurs ou enrichir le sol, et des insectes auxiliaires pour lutter contre les pucerons.

– l'utilisation de sources d'énergie renouvelables pour le fonctionnement du réseau d'eau, l’alimentation des clôtures électriques, etc.

  

Les solutions d'Écologie Coopérative

« Nous sommes tous responsables de notre famille, de nos amis et de notre travail, mais la vie ne se résume pas qu’à ça. Nous devons remettre la nature au centre de notre existence et comprendre que cela n’est pas un idéal noble, mais un élément essentiel à notre vie. » Dr Lawrence Anthony, fondateur de LAEO.

Consciemment ou non, chaque être vivant essaie de se préserver et d’améliorer ses conditions de vie afin de perdurer. Comme aucun individu ou espèce ne peut survivre sans la coopération d’autres individus ou espèces, mieux nous protégerons la planète, meilleur sera notre potentiel de survie. C'est ce que nous appelons « l’écologie coopérative™ ».

Il s’agit d’un phénomène naturel : si les animaux, les plantes et tout ce qui nous entoure sont en bonne santé, nous ne nous en porterons que mieux. Lorsqu’un impact négatif affecte notre environnement, il est important de comprendre ce qui arrive pour agir. C'est la raison pour laquelle nous souhaitons sensibiliser à l’un des problèmes majeurs affectant la biodiversité : l'agriculture et l'élevage intensif.

Il existe de nombreuses innovations dans le domaine de l'agriculture qui peuvent être utilisées pour rendre les exploitations durables et rentables. Il existe aussi des comportements que nous pouvons adopter pour contribuer à la durabilité et à la création d'une planète saine.

Si vous n'êtes pas végétarien, privilégiez les produits provenant d’animaux élevées en pâturage de votre région. N’achetez que des œufs de poules élevées en plein air et bio. C'est meilleur pour la santé, et plus respectueux pour les animaux et l'environnement.

– Cultivez vos propres légumes ou achetez-les dans de petites entreprises locales.

– Apprenez à jardiner de manière durable en utilisant des méthodes naturelles, telles que la permaculture. Renseignez-vous sur le réseau alimentaire du sol et apprenez à fabriquer et à utiliser du compost de haute qualité. Cela vous évitera d'utiliser des engrais chimiques et de produits phytosanitaires pour produire vos propres fruits et légumes, tout en cultivant des aliments sains.

– Enseignez aux enfants comment cultiver de manière responsable. Cela peut devenir une activité enrichissante pour la famille et les amis.

– Soutenez les groupes qui œuvrent efficacement à la protection de l'environnement.

– Devenez un ambassadeur d’Écologie Coopérative.


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Un ambassadeur d’Écologie Coopérative est une personne qui donne le bon exemple en appliquant les principes d’écologie coopérative dans sa propre vie et qui présente ce concept aux autres en les encourageant à les appliquer et à en apprendre davantage.

Le meilleur moyen de faire comprendre une idée est de donner soi-même le bon exemple.

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25 août 2024

À l'humanité

 MESSAGE À L’ATTENTION DE L’HUMANITÉ

Voici un extrait du livre : L'Arche de Babylone - L'incroyable sauvetage du zoo de Bagdad, par Lawrence Anthony et Graham Spence.

Le texte qui suit est tiré du dernier chapitre. D’une sagesse inestimable, il permet de prendre conscience et de comprendre le partenariat essentiel pour la survie que nous entretenons avec tous les aspects du monde qui nous entoure. Il s'agit d'une déclaration claire des méthodes humanitaires du Dr Anthony, traitant des questions environnementales et, plus généralement, de la vie.

Cette publication rend également hommage à l'âme sœur de Lawrence, Nana, la matriarche d'un troupeau exceptionnel d'éléphants, qui a donné l’exemple en enseignant l’importance de l'humilité et du respect de la nature.

À l’issue de sa dangereuse mission philanthropique consistant à sauver les lions, les ours et autres animaux du zoo de Bagdad traumatisés par la guerre, Lawrence est retourné chez lui, en Afrique du Sud, dans la réserve de Thula Thula. Après avoir appris la mort de son pensionnaire préféré du zoo, un tigre du Bengale nommé Malooh, il s'est assis pour écrire ses réflexions sur le monde et partager les actions empêchant la dégradation de l'environnement.


L’ARCHE DE BABYLONE : L’incroyable sauvetage du zoo de Bagdad

"L’expérience du zoo de Bagdad avait certainement altéré la perception que j’avais de ma propre espèce et m’incita inexorablement à explorer la relation presque suicidaire de l’humanité avec le règne animal et le règne végétal. La leçon la plus cruciale que j’ai apprise à Bagdad a été celle-ci : si l’homme « civilisé » est capable d’accepter ou de justifier de tels mauvais traitements envers la faune emprisonnée, que penser des autres atrocités infligées à notre planète qui, le plus souvent, passent inaperçues ?

Nous savons déjà que l’extinction d’un nombre incalculable d’espèces est en train de se produire dans le monde entier, brisant des liens capitaux dans la chaîne de la vie.
Nous n’ignorons pas que la plupart des espèces de grands poissons, y compris la morue, le marlin, l’espadon et le thon sont en grand danger et que de nombreuses zones mortes apparaissent dans nos océans, des endroits silencieux et dépourvus de vie.

La vie est ainsi faite que la nouvelle « agriculture » intensive engendre des fermes industrielles où un grand nombre d’animaux stressés sont entassés dans des cages minuscules, et que notre besoin insatiable d’espace prive la nature de processus dont elle dépend, processus indispensables à l’avenir de l’humanité.
L’air que l’on respire est pollué par des milliards et des milliards de tonnes de gaz toxiques, émis dans l’atmosphère chaque année. (...)

Pourquoi cette volonté d'infliger des dommages au seul lieu de vie que nous possédons ?
La réponse à cela est fondamentale pour la survie de notre espèce.

Le dénominateur commun de toute vie est l’élan à survivre et la perpétuation de la vie sur Terre ne s’accomplit que grâce à une interaction entre toutes les formes de vie. La vie est un effort commun ; personne ne survit seul. Il n’y a pas d’autres possibilité. Nous sommes tous unis dans ce jeu vital. Il n’y a pas de fossé, pas de « nous et eux » ; pas « d’homme » séparé de la « nature ». L’Homo sapiens en tant qu’individu et en tant qu’espèce fait partie de la dynamique de la vie au même titre que n’importe quelle autre espèce. En tant qu’organisme vivant, nous faisons tous partie d’un plus grand tout et, en tant que tel, nous poursuivons tous le même objectif fondamental : survivre ou continuer d'exister. Pour ce faire, en tant qu’individus, familles, groupes et en tant qu’espèce, nous devons vivre en symbiose avec le règne animal et le règne végétal dans un environnement sain, capable de subvenir à nos besoins.

Il n'existe pas de plus grand impératif.

Fort de mon expérience à Bagdad et en Afrique du Sud, je décidai d’agir. Je définis les grandes lignes d’un nouveau groupe de protection de l’environnement que j’allais appeler : The Earth Organization. Je rassemblerai un groupe de gens de toutes nationalité ayant la même vision des choses et capables d’obtenir des résultats. Ensemble, nous nous acharnerions à favoriser les comportements éthiques envers notre planète. L’éthique est le thème clé. Elle est essentielle pour établir un code moral ferme et définitif qui deviendrait un critère de base pour tout ce qui touche à l’environnement.

The Earth Organization, fondée sur des leçons durement apprises en temps de guerre, se concentrerait sur la question la plus vitale et peut-être la plus déconcertante de notre temps : pourquoi maltraitons nous stupidement notre planète, notre seul lieu de résidence ?
La réponse à cela se trouve en chacun de nous. Par conséquent, nous allons nous évertuer à faire comprendre que tous autant que nous sommes, nous avons la responsabilité d’autre chose que simplement de nous-même, de notre famille, de notre équipe de football, de notre pays ou de notre propre espèce ; la vie ne s’arrête pas là. Chacun de nous doit se rendre compte que le monde de la nature n’est pas qu’un noble idéal mais une partie essentielle de notre survie personnelle. Nous devons lui attribuer la place qu’il mérite.

The Earth Organization défendrait rigoureusement cet environnement qui subvient à nos besoins. Sa réussite serait une nécessité cruciale. Nous allions mettre au point des projets sélectionnés avec soin, capables de produire de réels changements et nous les mèneront à bien. (...)
Il est également vital que notre relation avec la nature et l’environnement soit incluse dans notre système d’éducation. Ce n’est plus un enseignement gentillet ou récréatif ; c’est un impératif. Je commencerai avec le conseil d’administration de l’école la plus proche et j’encouragerai les autres à faire de même.

Les dirigeants religieux qui ont de l’influence sur des milliards de fidèles ont maintenant l’obligation morale de s’associer à cette lutte et de jouer leur rôle. J’avais effectué des recherches parmi les écrits et les enseignements de nombreuses religions et, sans exception, on y mentionne d’une façon ou d’une autre l’importance de la nature. Si nous voulons parvenir à une émancipation spirituelle, nous devons avoir un habitat salubre et subvenant à nos besoins où nous pourrons l’atteindre. L’interaction avec les dirigeants spirituels serait une des priorités de The Earth Organization.

The Earth Organization allait aussi créer un guide de référence sur ce qui peut être fait dans nos vies personnelles pour changer les choses. (...)

En l’absence d’une réelle compréhension de la façon dont la vie perdure et du rôle que nous jouons, l’homme attribue des valeurs en termes de consommation ou d’intérêt commercial aux autres formes de vie, et c’est dans cette seule mesure qu’il tolère leur existence. Si cela vaut de l’argent ou a une utilité quelconque, l’espèce concernée survit. Sinon, pourquoi s’en préoccuper ? Jusqu’à quel point pouvons-nous avoir tort ? Jusqu’à la mort.

Heureusement, des progrès sont déjà en cours et je me suis aperçu qu’il y avait bien plus qu’une poignée de gens autour de nous qui partageaient ces idéaux et qui étaient prêts à agir. Seulement nous devons être bien plus nombreux pour produire un réel changement. L’action individuelle est un bon début, mais il doit aussi y avoir une volonté collective exigeant de traiter notre planète de façon éthique. Nous réussirons ou échouerons ensemble dans la bataille la plus cruciale du 21ème siècle.

Par conséquent, The Earth Organization allait maintenant porter ce combat au sein même des Nations unies. Nous allions nous battre pour créer une agence internationale pour l’environnement qui traverserait les frontières pour améliorer la biodiversité sur terre comme dans les océans et pour assurer l’existence équilibrée de chaque facette du monde de la nature. Une telle agence planétaire serait chargée d’assurer la survie de toutes les formes de vie dans tous les biotopes.

Nous vivons dans un grand village, un village planétaire. Sous l’effet du vent, l’oxygène que nous respirons aujourd’hui ou la pollution noircissant notre ciel peut provenir d’un pays situé à des milliers de kilomètres. Les destructions en bloc de la nature sur des étendues gigantesques de la surface de la planète produisent un effet sur chacun de nous, où que nous soyons, et doivent être à présent réprimées par des lois internationales judicieuses. Il n’y a pas d’impératif plus grand.

Et comme nous savons tous hélas que l’espèce humaine ne cessera jamais ses guerres, nous allions aussi faire campagne pour les zoos, les ménageries, les réserves et les établissements vétérinaires afin qu’ils soient classés cibles de guerre illégitimes dans la convention de Genève, au même titre que les hôpitaux et les écoles.

Ce qui s’est passé au zoo de Bagdad ne doit être répété sous aucun prétexte.

Bien sûr, je suis conscient d’être un grand optimiste. Je sais qu’une bataille acharnée nous attend, même en triomphant des sceptiques, car nombreux sont ceux qui n’ont pas encore compris ce qui se passe réellement. D’autres, malgré les preuves accablantes du contraire, pensent encore que l’homme a un droit inaliénable de maltraiter l’environnement et d’oppresser les autres formes de vie. Ignorons ce genre de personnes qui mettent en péril nos vies.

Pourtant, nous avons l’obligation de réussir et nous devons bien commencer quelque part. Tant de parties de notre monde nous ont été brutalement arrachées ; nous devons dire : « Stop. Maintenant, ça suffit ! » Peut-être que si suffisamment de personnes découvrent par elles-mêmes ce qui se passe en ce moment et commencent à agir, nous pourrons alors retarder cette crise qui avance à grand pas et créer une belle planète saine et viable où la vie s’épanouira et où l’homme sera libre d’atteindre de plus hauts sommets.

Malgré les obstacles innombrables, j’espère que la bataille du zoo de Bagdad, aussi modeste fût-elle, permettra de définir les limites à ne pas franchir.

Lawrence Anthony (17/9/1950 – 2/3/ 2012)



La biodiversité est constituée de toutes les formes de vie et n’est possible que grâce aux interactions qui existent entre les organismes vivants, et entre ces organismes et leurs biotopes. Nous, les humains, appartenons à une espèce – Homo sapiens – qui constitue l’un des fils de ce tissu. Nous sommes unis dans ce jeu de la vie. Il n’y a pas de division, pas de « nous » et « eux », pas d’«homme » séparé de la « nature ». En tant qu’organismes vivants, nous faisons tous partie d’un tout et, en tant que tels, nous avons exactement le même objectif fondamental : survivre. C’est pourquoi, en tant qu’individus, familles, groupes et espèce, nous devons vivre en collaboration avec les autres formes de vie, animales et végétales, dans un environnement sain et propice à la vie.


LAWRENCE ANTHONY EARTH ORGANIZATION (LAEO)

LAEO a été fondée en 2003 par le Dr Lawrence Anthony, témoin des désastres dus aux divergences entre l’homme et la nature. Ces expériences ont eu un tel impact qu’il a dû créer un tout nouveau type de groupe de protection de la nature et de l’environnement pour arrêter le déclin des espèces.

Parmi ses engagements et ses réalisations les plus remarquables, on peut citer :

– sa relation légendaire avec un troupeau d’éléphants. Après les avoir sauvés d’une mort certaine, leur lien avec lui est devenu si fort qu’il n’avait qu’à les appeler pour qu’ils viennent à sa rencontre.

– ses négociations avec les chefs d’une armée rebelle africaine et l’ONU aboutissant à la signature d’un traité de paix et la protection des rhinocéros blancs du Nord.

– la création de « réserves communautaires pour la faune sauvage » permettant l’autonomie économique des populations autochtones, l’optimisation des ressources naturelles et la protection de la faune sauvage.

– le sauvetage des animaux du zoo de Bagdad pendant la guerre d’Irak en 2003.

À son retour de Bagdad, le Dr Anthony a créé The Earth Organization, afin de promouvoir des solutions concrètes aux problèmes environnementaux mondiaux.

Son objectif était de sensibiliser les citoyens à l’environnement par le biais d’actions coopératives et l’éducation. Cette initiative implique une collaboration avec les industries, les gouvernements, les dirigeants et la société civile pour relever les défis auxquels chacun est confronté, et ceci dans l’intérêt de tous.

Les nombreuses actions de Lawrence ont été couvertes par CNN, la BBC, CBS, Men’s Journal, le magazine Elle, le Reader’s Digest, The Smithsonian, Carte Blanche, The Globe et tant d’autres. Les médias l’ont surnommé L’homme qui murmurait à l’oreille des éléphants et L’Indiana Jones de la conservation de la nature.

Lawrence a coécrit trois livres : L’homme qui murmurait à l’oreille des éléphants, Les derniers rhinocéros, L’Arche de Babylone. Cet homme extraordinaire s’est consacré à la noble tâche de rétablir l’harmonie entre les humains et les autres espèces. Il a été honoré à titre posthume en ​​renommant The Earth Organization en Lawrence Anthony Earth Organization.

En 2012, la nuit de son décès, alors qu’il se trouvait à 500 kilomètres de chez lui, les éléphants se sont rendus à son domicile, visiblement désemparés. Quelques heures plus tard, ils ont disparu plusieurs jours dans la brousse africaine pour faire leur deuil, comme c’est l’usage avec un membre de leur troupeau. Depuis, chaque année à la même date, ils reviennent lui rendre hommage.


ÉCOLOGIE COOPÉRATIVE

Lawrence Anthony souhaitait faire comprendre que personne ne survit seul, que les formes de vie ne peuvent réussir qu’en symbiose avec les autres formes de vie. Une meilleure compréhension de cette réalité mettrait les hommes en phase avec la nature et leur ferait ainsi prendre des décisions plus constructives et trouver des solutions aux problèmes, permettant ainsi d’obtenir la coopération des citoyens.

Il a appelé ce domaine “ÉCOLOGIE COOPÉRATIVE” (CoEco)* : une façon de vivre et d’œuvrer plus humainement avec la nature.

En appliquant ce sujet aux défis liés au choc des cultures, des technologies, de la politique, de l’économie, des religions et des sciences, il est possible d’obtenir de bons résultats et des solutions durables dans tous les domaines de la vie. Au fur et à mesure que les gouvernements, les industriels, la société civile et les citoyens adopteront l’Écologie coopérative comme façon de vivre et de travailler, chacun y trouvera son compte, y compris la faune et la flore. 

LAEO a mis en place des programmes éducatifs autour des livres de Lawrence. D’autre part, des manuels scolaires et des ouvrages destinés au gouvernement et à l’industrie ont été publiés pour que l’Écologie coopérative devienne un sujet essentiel pour chacun de nous.

Nous estimons que la compréhension à grande échelle de ces informations peut garantir à l’humanité l’inversion du déclin rapide de la biodiversité.

Rejoignez le mouvement d’Écologie coopérative de LAEO.
Parce que personne ne survit seul.

 CONTACT : LAEO France
Traduit de l'anglais par Noëlle Saugout