08 avril 2022

Forêt et climat



D'après l'Organisation météorologique mondiale, la dernière décennie a été la plus chaude de tous les temps.

Afin de pallier au réchauffement progressif de la planète, il est nécessaire de sauver les puits de carbone, tels que les arbres et les océans. 

On les appelle des puits de carbone car il stockent le CO₂ à l'origine de l'effet de serre. C'est la raison pour laquelle plus de 100 pays se sont engagés, lors de la COP 26 qui s'est tenue en 2021 à Glasgow, à mettre fin à la déforestation d'ici 2030. 

Non seulement les arbres absorbent le carbone mais, en rejetant de l'humidité, ils permettent la formation de nuages  qui entraînent des précipitations, évitant ainsi la sécheresse dans les régions déjà impactées par le réchauffement climatique. De plus, ils peuvent remplacer les sources d'énergie polluantes avec un bilan carbone neutre, alors que la déforestation, elle, contribue à l'augmentation de l'effet de serre en abattant les arbres qui auraient pu absorber le CO₂, et en libérant celui qui était stocké dans le sol.

Il faut donc impérativement stopper la déforestation et remplacer, au plus vite, les arbres décimés. À l'heure actuelle, une étude est menée pour savoir quelles espèces pourront le mieux résister au climat qui nous attend dans un avenir proche.

C'est pourquoi, après avoir elle-même contribué à planter plus de 10 000 arbres en France depuis sa création, l'association LAEO soutient Reforest’Action dont la mission est de préserver, restaurer et créer des forêts à travers le monde. Après avoir financé plus de 17 millions d’arbres dans 39 pays grâce à la contribution de 3 000 entreprises et de 300 000 citoyens, cet organisme a été reconnu par les Nations Unies comme "partenaire-acteur de la décennie" pour la restauration des écosystèmes.