Tout d'abord, les gestes individuels ne sont, paraît-il, que des gouttes d'eau dans l'océan. Sans doute, mais avec 7 à 8 milliards de gouttes d'eau au quotidien multipliées par 365 jours, n'a-t-on pas là de quoi submerger les îlots de pollution protégés par les personnes dont les intérêts personnels ou économiques sont prioritaires ?
Si c'est aux citoyens d'agir, c'est parce qu'ils ont un certain pouvoir. Bien sûr, il est important que les gouvernements promulgue des lois, mais ils ne le font que sous la pression des électeurs.
D'autre part, ils ne sont qu'une partie des acteurs de l'environnement et ne mettent pas forcément en pratique les décisions prises. Ils reviennent même parfois dessus lorsqu'il y a un changement de dirigeant.
Par exemple, en mai 2017, la ministre de l’Écologie, Ségolène Royale, avait sorti un arrêté sur les delphinarium, garantissant le bien-être des dauphins, juste avant les élections présidentielles, mais cet arrêté a été annulé l'année suivante par le Conseil d’État.
Les autres acteurs sont les chefs d'entreprises et les présidents d'associations qui travaillent d'arrache-pied pour trouver de nouvelles idées concernant le développement durable. Ils ont un poids non négligeable pour faire appliquer les bons gestes. Il n'empêche qu'au final, ce sont les consommateurs qui peuvent faire pencher la balance en choisissant un produit équitable plutôt qu'un autre dont l'empreinte carbone agit négativement sur le réchauffement climatique.
En collant une étiquette Stop Pub sur sa boîte aux lettres, on peut réduire de 8O% le nombre de prospectus distribués, soit 30 à 40 kg de papier par an et par foyer. Un exemple parmi tant d'autres extrait de "Aujourd'hui, je prends soin de ma planète".
Par ailleurs, ce livre est un guide unique en son genre. En tant que fondatrice de LAEO France depuis 2005, pas un jour n'est passé sans que je cherche à réduire mes émissions de CO². Pour ceux qui veulent agir sur la réduction des gaz à effet de serre, leur comportement bénéficiera non seulement aux générations futures et à la santé de tous, mais également à leur porte-monnaie.
Les bénéfices de ce livre sont reversés à LAEO France, L'Association d’Écologie co-Opérative fondée par Lawrence Anthony, le premier Sud-Africain à avoir reçu la médaille du Jour de la Terre, (précédemment remise à Al Gore) et Membre du Club des Explorateurs de New York.
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Noëlle Septier-Saugout
Fondatrice de LAEO France et membre des JNE
