Les zones mortes
Ou comment restaurer les écosystèmes marins
Dans l’océan, les zones mortes sont des endroits rendus toxiques par les produits chimiques. Dotées d’une faible concentration en oxygène, la vie ne peut pas s’y développer. Plus de 400 zones mortes (245 000 kilomètres carrés) existent à ce jour dans l’océan. Elles étaient 150 en 2003 (source ONU).
Si certaines d’entre elles sont causées par des processus naturels, des rapports montrent que, depuis les années 1970, les activités humaines sont la principale source de leur propagation. Certaines sont temporaires, d'autres sont durables. Elles ne disparaîtront que si la cause est enrayée, mais les dommages causés aux écosystèmes marins sont souvent irréversibles.
À mesure que les connaissances scientifiques évoluent, nous savons comment mieux protéger nos océans et prévenir ces épidémies toxiques.
Carte des zones mortes dans le monde |
Causes et conséquences des zones mortes
D’après Françoise Gaill, vice-présidente de la plateforme Océan et climat et conseillère scientifique à l'Institut écologie et environnement (InEE) du CNRS, l’eutrophisation (apport de matières organiques causé entre autres par les produits agricoles entraînant un accroissement du plancton jusqu’à épuiser l’oxygène) n’est pas la seule cause : le réchauffement climatique joue aussi un rôle car il provoque une élévation de la température de l’eau de mer, et l’oxygène se dissout moins bien dans une eau chaude. Ces zones mortes vont donc s’accroître si on ne fait rien pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et limiter le réchauffement climatique à 1,5 ou 2 degrés Celsius maximum.
Le manque d’oxygénation de l’eau a un impact
sur la biodiversité marine car les poissons se retrouvent en
situation d’hypoxie (manque d'oxygène). Ils migrent alors vers
d’autres espaces, ce qui affecte l’écosystème et la
biodiversité locale. Les crustacés qui ne peuvent pas fuir
rapidement peuvent périr. N'étant pas aussi dépendants à l’oxygène que les animaux, les végétaux sont moins concernés par ce
phénomène (source France24).
Les solutions d’Écologie Coopérative
« Nous sommes tous responsables de notre famille, de nos amis et de notre travail, mais la vie ne se résume pas qu’à ça. Nous devons remettre la nature au centre de notre existence et comprendre que cela n’est pas un idéal noble, mais un élément essentiel à notre vie. » Dr Lawrence Anthony, fondateur de LAEO.
Consciemment ou non, chaque être vivant essaie de se préserver et d’améliorer ses conditions de vie afin de perdurer. Comme aucun individu ou espèce ne peut survivre sans la coopération d’autres individus ou espèces, mieux nous protégerons la planète, meilleur sera notre potentiel de survie. C'est ce que nous appelons « l’écologie coopérative™ ».
Il s’agit d’un phénomène naturel : si les animaux, les plantes et tout ce qui nous entoure sont en bonne santé, nous ne nous en porterons que mieux. Lorsqu’un impact négatif affecte notre environnement, il est important de comprendre la situation pour agir. C'est la raison pour laquelle nous souhaitons sensibiliser à l'un des problèmes les plus dévastateurs affectant la biodiversité marine à l'heure actuelle : les rejets de produits agricoles dans l’océan et le réchauffement climatique qui créent de vastes zones où la vie n’existe plus.
Il existe de nombreuses façons d’enrayer ces fléaux. Au-delà des actions juridiques pour la limitation du réchauffement climatique, nous pouvons adopter certains comportements qui peuvent contribuer à protéger la vie marine :
– Éliminez correctement les déchets, petits et grands ;
– Utilisez des produits de nettoyage issus de la chimie verte pour éviter la consommation de substances toxiques ;
– En cas d’élimination inappropriée de produits toxiques, prévenez les autorités qui s’en occuperont conformément aux réglementations environnementales ;
– Encouragez les pratiques agricoles durables comme l’agriculture régénératrice pour réduire les rejets de substances chimiques dans les milieux aquatiques, susceptibles de dégrader la qualité des eaux ;
– Refusez l’artificialisation incontrôlée des côtes : les rivages naturels favorisent le développement de la biodiversité ;
– Choisissez la phytoépuration pour le traitement individuel ou collectif des eaux usées ;
– Devenez ambassadeur d’Écologie Coopérative (cliquer ici).
L'ambassadeur d’Écologie Coopérative
Un ambassadeur d’Écologie Coopérative est une personne qui donne le bon exemple en appliquant les principes d’écologie coopérative dans sa propre vie et qui explique ce concept aux autres en les encourageant à les appliquer. Le meilleur moyen de faire comprendre une idée est de donner soi-même le bon exemple.
En devenant ambassadeur d’Écologie Coopérative, vous rejoignez une équipe gagnante qui œuvre pour la sauvegarde de l’environnement et pour un avenir durable.
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