14 janvier 2025

Biodiversité et écologie coopérative


L’abondance des espèces
ou le secret d’une planète saine

La biodiversité (de bio = vie, et diversité = variété), est le tissu vivant de notre planète.Cela recouvre l’ensemble des milieux naturels et des formes de vie (plantes, animaux, champignons, bactéries…) ainsi que leurs relations et interactions. Nous, les humains, appartenons à une espèce – Homo sapiens – qui constitue l’un des fils de ce tissu.

Pour comprendre cette interaction, prenons par exemple la relation entre les plantes et les abeilles. Les abeilles ont besoin du nectar et du pollen des fleurs pour se nourrir. Les plantes, elles, ont besoin des abeilles pour être pollinisées. Celles-ci déposent le pollen, collecté en butinant, dans le pistil d’une autre fleur pour la féconder. C’est de cette façon que nous obtenons des fruits et des légumes. Sans les pollinisateurs, la majorité des plantes disparaîtraient entraînant la perte de l’humanité car nous sommes totalement dépendants des autres espèces.

L’usage du mot biodiversité est relativement récent mais la biodiversité, elle, est ancienne : la diversité biologique actuelle est le produit de la longue et lente évolution du monde vivant sur l’ensemble de la planète, les premiers organismes vivants connus datant de près de 3,5 milliards d’années (source Gouvernement).

Selon le Smithsonian, une institution de recherche scientifique américaine, « des études récentes estiment à environ huit millions le nombre d'espèces sur Terre, dont au moins 15 000 sont menacées d'extinction » sachant que l’extinction actuelle des espèces (la sixième depuis 445 millions d'années) est 1 000 à 10 000 fois plus rapide que les précédentes.

Introduction à l’Écologie coopérative®

L’Écologie coopérative (ou CoEco) est l'étude du degré d'interdépendance mutuelle et de coopération  entre les formes de vie.
Ce terme, créé par le Dr Lawrence Anthony, décrit la participation des différents
composants d'un écosystème qui interagissent entre eux.
Cette philosophie
appliquée est fondée sur l'idée que nos choix doivent être faits en tenant compte des besoins d’autrui. Lorsque nos décisions sont préjudiciables, elles mettent en danger l'équilibre naturel des choses et de notre propre bien-être.

Prenons l’exemple du pique-bœuf, cet oiseau bien connu pour sa relation symbiotique avec les grands mammifères africains.
Non seulement il les soulage de leurs irritations et autres inconforts en
se nourrissant de leurs parasites, mais il les avertit d’un danger en émettant un sifflement.


Menaces pour la biodiversité

De nombreuses menaces pèsent sur la biodiversité, telles que la destruction des habitats, les produits chimiques et phytosanitaires, la pollution par les combustibles fossiles, l’agriculture conventionnelle, les espèces exotiques envahissantes, la pollution plastique, l'exploitation forestière illégale, le commerce illégal d'espèces sauvages, l'exploitation minière non durable et bien d’autres.

Les activités humaines ont des répercussions majeures sur l’environnement et nous devons prendre conscience de ces impacts afin de modifier notre comportement. À l’heure actuelle par exemple, l’élevage occupe 77 % des terres agricoles mondiales, que ce soit pour le pâturage ou la production des aliments pour les animaux. L’élevage consomme également 8 % de l’eau utilisée par l’homme (entre 20 et 33 % de l’eau douce de la planète). La plantation de vastes parcelles en monoculture uniformise l’environnement.

D’une part, les espèces sauvages inadaptées à ce nouveau paysage sont éliminées. D’autre part, cette uniformisation entraîne une perte de diversité des espèces cultivées ou élevées (source OFB).

Face aux impacts négatifs infligés à la planète, les domaines de la science et de la technologie ont fait d’énormes progrès pour apporter des solutions. Non seulement, cela profite à la nature, mais cela permet également aux entreprises et à l'économie de prospérer. Les solutions constructives qui aboutissent au bien-être et à la prospérité d’une communauté, ainsi qu’à un environnement sain sont des approches de l'Écologie coopérative permettant de résoudre ces problèmes. 

En voici quelques exemples à prendre en considération :

Un élevage durable et une agriculture comme la permaculture (imitant les processus de la nature) qui réduisent l’utilisation des pesticides et des produits chimiques  ;

Des chaînes d'approvisionnement éthiques, limitant la pollution industrielle, évitant la destruction massive des habitats et se fournissant en matières premières auprès d’entreprises appliquant ces principes à leurs activités, tout en garantissant des conditions de travail saines et viables ;

Des processus d'exploitation minière réduisant les dommages causés à l'environnement, restaurant les zones naturelles et adoptant un traitement des déchets approprié.

L'utilisation de plastique fabriqué à partir de cellulose végétale biodégradable ;

Le réemploi (remettre en usage) ou la réutilisation (détourner de son usage) de tout objet en plastique ne pouvant être éliminé ;

Une sylviculture responsable assurant la régénération des arbres, le maintien de la biodiversité, la rotation des plantations, la sélection naturelle des essences d'arbres, la protection des forêts anciennes, la limitation de la monoculture et l'absence d'utilisation de biocides chimiques.

Une pêche responsable, sans chalutage de fond, avec restauration des stocks de poissons, ainsi que des fermes piscicoles utilisant une alimentation saine.

 

Les solutions que vous pouvez utiliser

« Nous sommes tous responsables de notre famille, de nos amis et de notre travail, mais la vie ne se résume pas qu’à ça. Nous devons remettre la nature au centre de notre existence et comprendre que cela n’est pas un idéal noble, mais un élément essentiel à notre vie
Dr Lawrence Anthony, fondateur de LAEO.

Consciemment ou non, tout organisme vivant essaie de survivre, quelle que soit l’espèce. Comme aucun ne peut y parvenir seul, il est de notre devoir de protéger la planète si nous voulons assurer notre propre survie.

Il s’agit là d’un phénomène naturel : si les animaux, les plantes et tout ce qui nous entoure sont en bonne santé, nous ne nous en porterons que mieux. Par conséquent, lorsqu’un impact affecte notre environnement, il est important de comprendre la situation avant d’agir. C'est la raison pour laquelle nous souhaitons sensibiliser à l'un des problèmes majeurs auquel nous sommes confrontés : le déclin de la biodiversité dans le monde.

Il existe de nombreuses façons d’enrayer ce fléau. Au-delà de la loi pour la reconquête de la biodiversité inscrite dans le droit français depuis le 9/8/2016, nous pouvons adopter certains gestes qui peuvent contribuer à protéger la biodiversité tels que :

Choisir de préférence des produits équitables, bio, locaux et de saison ;

Opter pour les cinq sources d'énergie renouvelable (EnR) : le solaire, l’éolien, l’hydraulique, la biomasse, la géothermie ;

Minimiser ses déchets en choisissant des denrées alimentaires non préemballées (vrac) et utiliser des emballages biodégradables ou recyclables ;

Expliquer aux enfants l’importance de la biodiversité et comment ils peuvent participer à sa sauvegarde (en ne gaspillant pas l’eau, par exemple) ;

Devenir ambassadeur d’Écologie Coopérative (infos ici).

 

 L'ambassadeur d’Écologie coopérative

Un ambassadeur est une personne qui donne le bon exemple en appliquant les principes d’Écologie coopérative dans sa propre vie et qui explique ce concept aux autres en les encourageant à les appliquer. Le meilleur moyen de faire comprendre une idée est de donner soi-même le bon exemple.

En devenant ambassadeur d’Écologie coopérative, vous rejoignez une équipe gagnante qui œuvre pour la sauvegarde de l’environnement et pour un avenir durable.

Soutenez LAEO en adhérant à l'association ou en devenant bénévole (contactez-nous via notre page Facebook).

 


 



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire